Quinto Mario Corrado

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Quinto Mario Corrado
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Matteo Tafuri (en), Romolo Quirino AmaseoVoir et modifier les données sur Wikidata

Quinto Mario Corrado (né à Oria en 1508 et mort dans la même ville en 1575) est un érudit et humaniste italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1508 à Oria[1], dans le Royaume de Naples après ses premières études, il rejoint un oncle célestin, qui favorisa son goût pour les lettres. De là, il passa à Bologne, où il prit les leçons du professeur Romolo Quirino Amaseo, et se fit ordonner prêtre. De retour dans sa ville natale, il y ouvrit une école, et y eut des disciples. Sa réputation décida la reine de Pologne, Bona Sforza, retirée dans son duché de Bari, à le charger d’écrire son histoire qu'il ne mena pas à terme. Le cardinal Aléandre le fit venir à Rome pour y être son secrétaire ; à la mort de celui-ci, il remplit pendant trois ans la même fonction auprès du cardinal Badia, qui mourut en 1547. Alors, il retourna dans son pays. Le pape Pie IV l’y fit inviter à revenir à Rome, pour être nommé secrétaire du Concile de Trente, mais le poste lui échappa. Il alla enseigner à Naples et ensuite à Salerne les belles-lettres latines. Dégoûté de l’enseignement par les désagréments qu’il éprouva dans cette dernière ville, il refusa une chaire qui lui fut offerte à Rome dans le collège de la Sapienza, et se contenta du poste de vicaire-général de l’archevêque de Brindes et d’Oria, qu’il abandonna bientôt pour aller vivre paisiblement dans sa patrie. Il y mourut en 1575[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Les principales ouvrages qu’il a laissés sont :

  • Epistolarum libri octo, Venise, Giovanni Andrea Vavassore, (lire en ligne) ;
  • De lingua latina libri duodecim, Venise, 1569, in-8° ; idem, augmenté un 13e livre et de plusieurs additions, Bologne, 1575, in-4° ;
  • De copia latini sermonis libri V, Venise, 1582, in-8°, ouvrage estimé : on lui reproche trop de hardiesse à permettre l’usage de nouveaux mots formés par analogie ;
  • Lettera nella quale si dimostra qual città fosse anticamente quella ch’ora si chiama Tauris, insérée par Minadoi dans son Historia della guerra de’ Persiani, 1594, in-4°.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Tateo 1983.
  2. (it) Francesco Tateo, « Corrado, Quinto Mario », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 29, (lire en ligne)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Corrado (Quinto Mario) », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabétique de la vie publique et privée de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littérateurs français ou étrangers, 2e édition, 1843-1865 [détail de l’édition]
  • Quinto Mario Corrado umanista salentino del '500 : ouvrage collectif dirigé par Donato Palazzo, Galatina, Congedo, coll. « Biblioteca di Cultura Pugliese », .

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